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 Le président Laurent Gbagbo demande le départ de l`Onuci et de la force française

Côte d`Ivoire: l'Angola prône la "non ingérence" internationale. (posté le 23/12/2010 à 15:46)

 

Ce mercredi, le Ministre angolais des Affaires étrangères Jorge Chicote a indiqué selon une dépêche de l’AFP, que L'Angola prône une politique de "non ingérence de la communauté internationale dans les divergences électorales en Côte d'Ivoire". Cette déclaration a été faite au cours d’une visite à Bissau.

"L'Angola a une position qui est le respect des institutions de la République de Côte d'Ivoire, la non ingérence extérieure et l'adoption d'une posture qui éviterait un bain de sang en Côte d'Ivoire", a précisé le Ministre, à sa sortie d'une audience avec le président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha.


Alassane Ouattara avait été désigné vainqueur de la présidentielle par la Commission électorale indépendante (CEI), mais le Conseil Constitutionnel, organe juridique suprême du pays, avait ensuite proclamé la victoire du candidat Laurent Gbagbo.


"Il faut tenir compte du fait qu'il y a une communauté (ivoirienne, ndlr) divisée sur les résultats des élections. La communauté internationale doit tenir compte de cela pour permettre qu'il y ait une ambiance de paix et non maintenir une posture radicale", a souhaité le ministre. "Prendre des positions extrêmes peut rendre plus difficiles les possibilités de paix dans ce pays", a-t-il poursuivi.

 

                   

Ouattara Lacinan / Source: AFP

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Jean Ping : " L’UA n’a jamais demandé le départ du président Gbagbo" (posté le 19/12/2010 à 14:03)

 

 

      

                           "Avec tout le respect et toute la considération que nous avons pour la presse, nous n’avons pas de déclaration à faire. Nous sommes venus travailler". C’est par cette brève déclaration faite précipitamment que M. Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine (UA), a certainement voulu échapper aux journalistes, hier. Après deux heures d’audience que lui a accordée le chef de l’Etat ivoirien à sa résidence de Cocody, le président Jean Ping a lancé cette phase pour bloquer net les chasseurs d’images et de propos forts, dès qu’il a vu les journalistes se ruer vers lui. Mais c’était mal connaître les hommes de média.

Devant l’insistance des journalistes et à la question de savoir s’il est venu confirmer la déclaration dans laquelle l’Union africaine demande «le départ du président Gbagbo», le président Jean Ping a fini par s’arrêter pour déclarer, solennel et sans équivoque : «L’Union africaine n’a jamais demandé le départ du président Gbagbo. Allez relire et revenez me voir», a-t-il répondu aussitôt, apparemment agacé par cette question. Le président de la Commission de l’Union africaine était à la tête d’une délégation de cinq personnes dans laquelle on notait la présence de M. James Victor Gbého, président de la Commission de la CEDEAO.

Cette délégation de l’organisation panafricaine est arrivée à Abidjan, selon les médias étrangers, pour «tenter une nouvelle médiation dans la crise post électorale en Côte d’Ivoire». On se souvient que, suite aux nombreuses déclarations contradictoires et déséquilibrées de certains chefs d’Etat sur la situation ivoirienne, le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, avait donné mandat à l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki de se rendre en Côte d’Ivoire pour s’imprégner de la situation exacte afin de rendre compte au Conseil de paix et de sécurité de l’UA.

L’ancien président sud-africain a effectivement séjourné les lundi 6 et mardi 7 décembre à Abidjan. Il a entendu le président Gbagbo, rencontré son adversaire défait au 2nd tour de la présidentielle, Alassane Ouattara. Thabo Mbeki a surtout écouté Young Jin Choi, le Sud Coréen pyromane, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, qui a organisé la prise en otage du président de la Commission électorale indépendante au QG d’Alassane Ouattara, au Golf Hôtel, pour l’obliger à donner de faux chiffres donnant Ouattara vainqueur.

En quittant le sol ivoirien, le président Thabo Mbeki avait déclaré qu’il partait remettre son rapport à l’UA pour permettre à l’organisation africaine de prendre des décisions plus idoines. Nul doute que la visite du président Jean Ping, deuxième personnalité de haut rang de l’Union africain à venir s’entretenir avec les autorités ivoiriennes et les autres acteurs de la vie politique nationale, entre dans le même cadre : s’informer aux fins de mieux comprendre la situation de la Côte d’Ivoire.

Du coup, en indiquant que «l’Union africaine n’a jamais demandé le départ du président Gbagbo» et qu’il est venu «travailler», Jean Ping suggère clairement que tous ceux qui ont pris position, de façon précipitée, pour Alassane Ouattara, sans chercher à comprendre les raisons de la crise que vit la Côte d’Ivoire peuvent s’attendre à des surprises. Car, contrairement aux passionnés du front anti-Gbagbo, l’Union africaine a affiché un souci certain de rechercher la vérité, de l’analyser objectivement et en toute sérénité afin de doser ses décisions et propositions de sortie de crise en Côte d’Ivoire. 

Notre Voie

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La Russie pour une solution politique à la crise post-électorale en Côte d'Ivoire (posté le 18/12/2010 à 17:13)

La Russie du Président Dmitri Medvedev joue à fond la neutralité dans la résolution de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. En effet, Moscou a appelé, hier vendredi 17 décembre, les parties en conflit en Côte d'Ivoire à s'abstenir de toute violence.


"Nous sommes très préoccupés par cette montée de violence (...) et appelons résolument les parties ivoiriennes à s'abstenir de tout acte de violence", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

Au contraire de la France de Nicolas Sarkosy qui a donné hier un ultimatum à Gbagbo pour quitter le pouvoir, Moscou se prononce plutôt pour ''la recherche d'une solution politique pacifique qui permettrait de débloquer la crise actuelle et trouver une formule de règlement pour assurer une réconciliation nationale'', indique le communiqué.

Rappelons que la semaine dernière, la Russie avait bloqué plusieurs jours une déclaration conjointe des quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Côte d'Ivoire. "Tous au Conseil de sécurité ont dit au diplomate (russe) que nous devions faire quelque chose" , avait alors indiqué à l'AFP un diplomate à l'ONU.

Alors que les puissances occidentales (France, Etats-unis, Allemagne...) ont pris fait et cause pour Alassane Ouattara, la Russie, la Chine, l’Angola, le Liban, l'Afrique du Sud et le Brésil ont, pour certains, observé une neutralité dans la crise ivoirienne, et pour d'autres, apporté leur soutien à Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil constitutionnel. Certains de ces pays étaient même présents à l'investiture du Président Gbagbo, à qui ils ont apporté leur soutien.

Source : L'inter

 

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Le président Laurent Gbagbo demande le départ de l`Onuci et de la force française (posté le 16/12/2010 à 17:03)

 

Le président ivoirien Laurent Gbagbo, a demandé samedi le départ de la mission de l`ONU dans le pays (Onuci) et de la force militaire française Licorne, selon un communiqué du gouvernement lu au journal de la mi-journée de la télévision nationale ivoirienne."Le président de la République de Côte d`Ivoire vient de demander le départ immédiat du territoire ivoirien de l`Onuci et des forces françaises qui la soutiennent", indique le communiqué lu par la porte-parole du gouvernement Gbagbo, Jacqueline Lohouès Oble. "Cela implique que le gouvernement ivoirien s`oppose d`ores et déjà au renouvellement de cette opération qui expire le (lundi) 20 décembre 2010", a-t-elle ajouté. Selon ce communiqué, "le gouvernement ivoirien considère que l`Onuci a largement failli à sa mission en posant des actes qui ne sont pas conformes à son mandat" d`impartialité, l`accusant d`avoir soutenu les forces ex-rebelles alliées au rival de M. Gbagbo, Alassane Ouattara. L`opération onusienne compte quelque 10.000 Casques bleus et la force Licorne de l`ex-puissance coloniale française environ 900 hommes.

Par Prunelle P.

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