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Temoignage de Oumar Moulaye,mulsuman devenu chrétien

Je m'appelle Moulaye Oumar, je suis né dans une famille musulmane à Niamey. Mon père Moulaye Abdou, ainsi que mon grand-père, sont de fervents musulmans.

Aux yeux de la majorité des musulmans, notre lignée est très noble, étant directement issue du prophète de l'islam. Mon grand-père était connu comme étant un chérif disposant de grands pouvoirs mystiques.

L'islam était pour moi une religion ancestrale. Toute la famille tirait un immense prestige de son nom, de ses pouvoirs mystiques qui sont transmis de père en fils. C'est dans cette atmosphère que j'ai grandi, attendant patiemment mon heure, l'heure de l'initiation à la science mystérieuse des chérifs qui me permettrait d'être aussi puissant, sinon plus, que mon père.

En effet, ma mère me racontait que mon père Moulaye Abdou possédait d'étranges pouvoirs : prédire l'avenir, maîtriser le feu qui ne pouvait pas le brûler. Pour apaiser ses terribles colères, il lui fallait un fourneau rempli de braises ardentes qu'il avalait une à une jusqu'à retrouver son calme ! 

Pour ma part, j'ai continué à pratiquer la religion musulmane dans le but d'atteindre mon objectif et de prouver à tous que j'étais un Moulaye.

Musulman mais agressif !

J'ai grandi dans un quartier difficile. Chaque fois qu'on m'envoyait chez l'épicier du coin, je me faisais agresser par une bande de jeunes qui m'arrachaient soit l'argent, soit le bien acheté. Par réaction à cette situation, je me suis mis à me défendre. Ensuite, au fil du temps, je suis devenu agressif, rendant à mon tour la vie difficile aux autres et cela malgré mon assiduité à la mosquée.

Mes idées sur le christianisme

En ce qui concerne mon rapport avec le christianisme, mon idée était toute simple : les chrétiens étaient des blasphémateurs, ils avaient falsifié le Livre de Dieu, ils étaient idolâtres (pour preuve, la multitude des statues et des gravures dans leurs temples). Ils s'étaient égarés en déclarant que Dieu a un fils, ce qui est impardonnable. Je pensais qu'à la fin des temps, Jésus-Christ apparaîtrait, qu'il se convertirait à l'islam et confondrait les chrétiens qui seraient tous jetés en enfer.

C'est en résumé la vision que j'avais du christianisme et qui m'a été inculquée par mes différents maîtres. Lorsque j'ai atteint l'âge de vingt ans, j'ai commencé à me poser sérieusement la question de mon avenir éternel : comment avoir la certitude de mon salut, que se passera-t-il après ma mort, comment être en contact avec Dieu ? Pour trouver une réponse à ces questions, je me suis mis à lire le Coran, non pour chercher une quelconque puissance, mais pour apaiser mon âme.
Le Coran et ses ambiguïtés !

En lisant le Coran, j'ai découvert que le sort qui est réservé aux chrétiens n'est pas aussi clair que cela. En effet, dans certaines sourates, comme par exemple la sourate 5 verset 65, il est clairement dit qu'il y a une possibilité de salut pour les Juifs et les chrétiens sincères. En revanche, dans d'autres sourates, comme la sourate 9 verset 30, il n'existe pas de salut pour les gens du Livre (Juifs et chrétiens).

Cette découverte m'a alors troublé. Pour la première fois de ma vie, j'ai découvert que les chrétiens que je méprisais, de même que les Juifs (pour qui je nourrissais une haine incompréhensible), loin d'être définitivement condamnés, avaient eux aussi une possibilité de salut. Je décidai alors d'en savoir un peu plus sur les chrétiens.

Je me suis donc approché d'un prêtre catholique et lui ai demandé de me fournir le Livre des chrétiens. Il était un peu surpris de ma demande, sachant que j'étais musulman. Néanmoins, il me fournit un Nouveau Testament en français courant (c'était le 4 septembre 1985 exactement). Pour la première fois, je tenais dans mes mains un livre chrétien et j'étais tout tremblant. Je me mis aussitôt à lire le Livre en commençant par l'Evangile selon Matthieu. Après avoir lu le chapitre 5, j'ai interrompu ma lecture, ne pouvant plus continuer. De toute ma vie, je n'avais jamais lu des paroles aussi belles. L'enseignement était pur, tout respirait la vérité et la sainteté. L'enseignement au sujet de la colère, de l'amour pour les ennemis : " Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, laisse-le te frapper sur la joue gauche ", semblait sortir de la bouche même de Dieu. 

J'étais bouleversé. Je savais que ni moi ni aucun de ceux de ma communauté, même les plus pieux, ne remplissions un seul des critères définis dans ce chapitre.
A partir de ce jour, une certitude naquit dans mon coeur : le Livre des chrétiens contient aussi la vérité. Ce livre est la Parole de Dieu.

Quel chemin suivre ?

J'ai alors partagé ma préoccupation avec un de mes amis en ces termes : les chrétiens ont la vérité, les musulmans aussi sont dans la vérité en vertu de l'enseignement du prophète. Pourtant, les deux ne peuvent pas être vrais. Ma situation est désespérée : j'ai 50 % de chance d'aller en enfer et 50 % de chance d'aller au paradis. Je suis dans un immense embarras. Mon ami m'a alors suggéré de pratiquer les deux religions ; mais au fond de mon coeur, je savais que ce n'était pas possible.

Je me suis alors dirigé vers le prêtre catholique pour lui demander comment embrasser la foi chrétienne. Il m'a répondu qu'il fallait suivre des cours, se faire baptiser et il m'a parlé de bien d'autres conditions que j'ai trouvées très compliquées, compte tenu du sentiment d'urgence que j'avais dans mon coeur. Je finis par abandonner mes recherches de ce côté-là et continuai à lire le Coran et le chapitre 5 de Matthieu, lequel demeurait pour moi le symbole même de la perfection morale.

Le christianisme et sa puissance

J'ai dû quitter mon pays pour aller poursuivre mes études dans une école d'ingénieur en Côte d'Ivoire. Suivant les conseils de mon frère, j'ai laissé mon Nouveau Testament et je suis parti avec le Coran.

Une fois arrivé dans mon école, alors que je parlais avec le gardien qui était musulman, survint un jeune étudiant qui nous salua et continua son chemin. Le gardien me mit en garde contre tout contact avec ce jeune car il était chrétien et était sensé m'hypnotiser pour me faire quitter l'islam. Cette remarque, loin de m'éloigner du christianisme, vint renforcer mon désarroi car je venais d'apprendre qu'il y avait une puissance à l'oeuvre au milieu des chrétiens. Je pensais, jusque-là, que c'était seulement dans la religion de l'islam que se manifestait la puissance de Dieu.

De retour au Niger, pendant les vacances, je repris mon Nouveau Testament pour aller au bout de ma recherche. Je m'étais isolé dans la ville de Tahoua, à 500 km de la capitale pour lire le Coran et le Nouveau Testament pendant deux mois. 

Rencontre avec Jésus

Un jour, alors que j'étais assis seul dans un jardin public, je vis passer devant mes yeux toute ma vie et, malgré ma religion musulmane, je découvris ce jour-là que ma vie était un échec. Je vis mes nombreux péchés, mon impuissance à me transformer et, enfin, ma grande incertitude devant la mort. Je me mis alors à pleurer, à chercher du secours et à demander pardon, non pas à Allah comme j'en avais l'habitude, mais, cette fois, à Jésus-Christ. Au même instant, une voix claire me fit savoir que mon cri avait été entendu et m'indiqua que je pouvais me rendre dans un certain lieu pour me procurer une Bible. C'est ce que je fis et tout était conforme à ce que j'avais entendu. Je fus rempli d'une paix et d'une joie indescriptibles. J'étais heureux car je me sentais pardonné. J'avais entendu la voix de Dieu, j'étais sauvé.

Je me mis à lire la Bible, des jours et des nuits entières. J'ai découvert la personne de Jésus, celui qui a proclamé le sermon sur la montagne, j'ai lu ses miracles, sa mort, sa résurrection et je fus convaincu dans mon coeur qu'il est véritablement le Fils de Dieu. Je me levai et je racontai à tous ceux que je rencontrais que maintenant j'étais devenu chrétien, sans crainte ni honte et avec assurance.

Depuis ce jour, ma vie a été totalement bouleversée. Je marche avec Jésus, attendant son retour, non pour être confondu mais pour être enlevé au ciel. 

Source : connaitredieu.com

Témoignage de Brigitte Gabrielle(Libanaise Chrétienne) (posté le 14/10/2009 à 00:49)
Témoignage de Brigitte Gabriel (libanaise chrétienne)

«La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs :
c'est la barbarie contre la civilisation »

 

Le terrorisme arabe n'est pas dû au « désespoir » mais à la seule idée de l'existence d'un Etat juif.

Brigitte Gabriel est une libanaise chrétienne devenue américaine.
Elle est née et a vécu presque toute sa vie au Liban et a passé son adolescence dans les abris anti-bombes.

Elle témoigne de la façon dont le Hezbollah, la Syrie et l'Iran ont patiemment pris contrôle de son pays depuis plus de 30 ans, en terrorisant la population chrétienne.
Elle est la Fondatrice de American Congress for Truth

Je suis fière et honorée d'être parmi vous aujourd'hui, en tant que Libanaise s'exprimant en faveur d'Israël, l'unique démocratie du Moyen-Orient. En tant que personne élevée dans un pays arabe, je souhaite faire un tour d'horizon depuis le cœur du monde arabe.

J'ai été élevée au Liban, où l'on m'a enseigné que les Juifs étaient diaboliques, qu'Israël était le démon, et que le seul instant où on aurait la paix au Moyen-Orient serait lorsqu'on aurait tué et jeté tous les Juifs à la mer.

Quand les Musulmans et les Palestiniens ont déclaré le Jihad aux Chrétiens en 1975, ils ont commencé par massacrer les Chrétiens, ville après ville. J'ai fini par vivre dans un abri souterrain de 10 à 17 ans, sans électricité, mangeant de l'herbe pour survivre et rampant sous les tirs des snipers, bondissant pour aller chercher de l'eau.

C'est Israël qui est venu aider les Chrétiens au Liban. Ma mère a été blessée par un obus musulman et fut transportée dans un hôpital israélien pour y être soignée. Quand nous avons pénétré dans la salle des urgences, je fus frappée par ce que je vis. Il y avait une centaine de blessés, Musulmans, Palestiniens, Chrétiens, Libanais, et des soldats israéliens couchés par terre. Les médecins soignaient chacun selon sa blessure. Ils ont soigné ma mère avant les soldats israéliens couchés près d'elle. Ils ne voyaient pas la religion, l'appartenance politique, ils voyaient des gens dans le besoin et ils les aidaient.

Pour la première fois de ma vie j'ai fait l'expérience de qualités humaines que je savais étrangère à ma culture face à l'ennemi. J'ai fait l'expérience de la valeur des Israéliens, qui étaient capables d'aimer leur ennemi dans les moments critiques. J'ai passé 22 jours dans cet hôpital. Ces jours ont changé ma vie et la façon dont je crois à l'information, écoute la radio et la télévision.

J'ai pris conscience que le gouvernement m'avait vendu un mensonge fabriqué sur les Juifs et Israël qui était si loin de la réalité. Je savais par expérience que si j'avais été une juive dans un hôpital arabe, j'aurais été lynchée et jetée à terre, les cris de joie de « Allah Akbar », « Dieu est grand », résonnant à travers l'hôpital et les rues avoisinantes.

Je suis devenue amie avec les familles des soldats israéliens blessés : d'une femme en particulier, Rina, dont l'enfant unique avait été blessé aux yeux. Un jour, alors que je rendais visite à ce dernier, un groupe de l'armée israélienne est venu jouer des chansons nationales pour remonter le moral des soldats blessés.

Comme ils entouraient son lit, jouant une chanson sur Jérusalem, Rina et moi commençâmes à pleurer. Je ne me sentis pas à ma place et commençais à quitter la pièce mais sa mère me prit la main et me ramena sans même me regarder. Elle me serra en pleurs et me dit : « ce n'est pas ta faute ». On est juste restées là pleurant, se tenant les mains.

Quelle différence entre elle, une mère encore capable de m'aimer, moi l'ennemie, devant son enfant unique invalide, et une mère musulmane qui envoie son fils se faire exploser en mille morceaux juste pour tuer quelques Juifs ou Chrétiens.

La différence entre le monde arabe et Israël est une différence de valeurs et de personnalité. C'est la barbarie contre la civilisation, la démocratie contre la dictature, Dieu contre le diable.

Autrefois, existait un endroit spécial dans les profondeurs de l'enfer pour quiconque tuerait intentionnellement un enfant. Maintenant le crime prémédité d'un enfant israélien est légitimé en tant que “combat armé” palestinien.

Toutefois, lorsqu'un tel comportement est légitime contre Israël, il 

l'est aussi partout dans le monde, contraint par rien d'autre qu'une croyance subjective d'un peuple qui s'entourera de dynamite et de clous dans le but de tuer des enfants au nom de Dieu.

Parce qu'on a encouragé les Palestiniens à croire que le meurtre de civils israéliens innocents est une tactique légitime pour faire avancer leur cause, le monde entier souffre actuellement de la peste qu'est le terrorisme, de Nairobi à New York, de Moscou à Madrid, de Bali à Beslan.

On condamne les attentats suicide qui seraient dus au désespoir de l'occupation.

Laissez-moi vous dire la vérité. Le plus important attentat à la bombe perpétré par les Arabes contre l'Etat juif s'est produit 10 semaines avant l'indépendance d'Israël.

Un dimanche matin, le 22 février 1948, en prévision de l'indépendance d'Israël, un triple bombe explosa dans la rue de Ben Yehuda, qui était alors le quartier juif de Jérusalem. 54 personnes furent tuées et des centaines blessées. Ceci démontre évidemment que le terrorisme arabe n'est pas dû au « désespoir » de « l'occupation » mais à la seule idée de l'existence d'un Etat juif.

Au cours du siècle écoulé, tant de fois des citoyens ont côtoyé ces faits et n'ont pas réagi, autorisant le diable à l'emporter.

Comme les États-Unis ont fait face et combattu le communisme, maintenant il est temps de combattre la terreur de la bigoterie religieuse et l'intolérance. Le temps est venu de soutenir et de défendre l'Etat d'Israël qui représente la ligne de front de la guerre contre le terrorisme.

Source: terredisrael.com

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Une mulsumane devenue Chrétienne parle du HijAb (posté le 21/08/2009 à 01:15)
Une musulmane devenue chrétienne parle du hijab

Le port du hijab ne protège pas nécessairement les femmes musulmanes ni ne garantit leur dignité.

 

Voilà pourquoi je suis surprise d'apprendre qu'un certain nombre de femmes occidentales se tournent vers l'islam et n'adoptent pas seulement le hijab, qui couvre la tête et des épaules, mais même le niqab qui couvre tout le corps, sauf pour les mains et le visage, ou la burka qui ne laisse que les mains exposées. «J'ai trouvé que le porter m'émancipait. J'adore ça. C'est une affirmation : Je suis une musulmane, et ce sont mes convictions», dit une Australienne convertie.

 

Il n'y a rien de mal à déclarer hardiment et librement sa foi en portant un hijab. De ce point de vue, c'est une habitude comme pour les moniales chrétiennes - un signe extérieur de pureté.

 

Mais les vêtements portés par les musulmanes symbolisent quelque chose de plus qu'un mode de vie décent. Ils sont aussi censés protéger les hommes des femmes - vues comme des êtres viles. L'islam voit la femme comme un « awra », un mot défini par l'Encyclopédie de l'Islam comme « pudenda » ou organes génitaux féminins. Tous les chercheurs et collectionneurs de hadith, ou dires du prophète, soutiennent cela. Imam Hanbal considère même que les mains et le visage de la femme sont « awra ». Ash-Shaafi'ee soutient que montrer les pieds de la femme est « awra » et qu'ils devraient donc être couverts. Selon al-Tirmidhi, le prophète a eu la conversation suivante avec sa femme: «Celui qui fait traîner (par terre) son habit par ostentation, Allah ne le regardera pas le jour de la Résurrection. » Donc Umm Salmah a demandé: «Que doit faire la femme des bouts de sa robe ? » Il a répondu : « Qu'elle les descende d'un empan ! ». Elle dit : « Mais elle risque de dévoiler ses pieds ». Il dit : « Qu'elle les descende d'une coudée, mais pas plus ».

 

Bien que toutes les sociétés musulmanes ne traitent pas les femmes avec ce genre de mépris, la méfiance est au cœur de l'islam. Mahomet était jaloux de ses épouses et n'avait pas confiance en elles parce que lui-même ne pouvait pas quitter des yeux les autres femmes. Il a dit: « Je suis en effet un homme jaloux, et aucun n'est exempt de la jalousie, sauf celui dont le coeur est dégénéré. La seule façon d'éviter la jalousie est d'empêcher tout homme d'entrer chez la femme et d'empêcher la femme d'aller au marché. ».

 

Il a donc forcé ses femmes à vivre dans la purdah, ou la réclusion. « Épouses du Prophète, vous n'êtes pas comme les autres femmes. Donc si vous craignez Dieu, ne soyez pas trop complaisantes dans votre discours, de peur que les cœurs lubriques ne vous conduisent à la luxure. Discutez avec les gens de façon claire et avec des mots simples. Demeurez toujours dans votre maison et n'affichez plus vos plus beaux atours comme les femmes avaient l'habitude de faire à l'époque de l'ignorance. » Selon un autre savant, al-Bukhari, le hijab n'était pas prévu pour les femmes esclaves, mais uniquement pour les épouses. Mais le hijab ne fournit pas la sécurité même dans la maison. Il n'empêche pas les maris de les battre. Mahomet a permis de battre les épouses, et lui-même les rouait de coups, y compris Aisha, son épouse de neuf ans.

 

Selon le célèbre théologien islamique, mystique et maître du 12ème siècle, l'Imam Abu Hamid Ghazali, les femmes ne doivent pas sortir à moins qu'il n'y ait une urgence. Dans son livre, Étiquette du mariage, il suggère qu' «elle devrait mettre de vieux vêtements et prendre des rues et ruelles désertes, éviter les marchés, et s'assurer qu'un étranger n'entende pas sa voix, ses pas, ne sente son odeur ou ne la reconnaisse. » Les hommes musulmans ne font pas confiance aux femmes, et c'est pourquoi la conduite automobile ou les déplacements non accompagnés sont interdits aux femmes en Arabie saoudite et dans d'autres pays musulmans. Mon ex-mari, un musulman, ne me permettait pas d'ouvrir les rideaux, même dans la maison. Je n'étais même pas autorisée à aller faire la lessive seule.

 

À cause de ces croyances au sujet des femmes, la polygamie et le concubinage sont devenus des institutions dans le monde musulman. L'esclavage sexuel était un phénomène fréquent, même chez les couches plus basses de la société, en particulier durant les périodes de grandes conquêtes islamiques. Mahomet lui-même n'était pas dépourvu d'immoralité sexuelle. Il attaquait les caravanes qui passaient dans Yadrib (Medine), et distribuait le butin, qui comprenait des femmes, parmi ses disciples. Il y a une vision tordue et auto-contradictoire de la modestie dans l'islam. Outre le fait que les hommes musulmans peuvent avoir quatre épouses à la fois, ils sont aussi autorisés à avoir des concubines, selon le Coran. Hasan, le petit-fils de Mahomet, avait deux cent épouses et les remplaçait quatre à la fois. Les femmes musulmanes ne sont pas seulement obligées de s'y habituer. Elles souffrent et sont jalouses des autres femmes dans la vie de leur mari. Même les épouses du prophète étaient jalouses les unes des autres.

 

Winston Churchill a écrit sur les conséquences des attitudes à l'égard des femmes musulmanes dans son livre The River War (1899): « Un sensualisme dégradant prive cette vie de sa grâce et de son raffinement, et la prochaine de sa dignité et de la sainteté. Le fait que, dans la loi mahométane, chaque femme doit appartenir à l'homme comme sa propriété absolue - soit comme enfant, épouse ou concubine - doit retarder l'extinction définitive de l'esclavage jusqu'à ce que la foi musulmane cesse d'être un grand pouvoir parmi les hommes ».

 

Mais curieusement, le fanatisme sur la modestie n'a pas favorisé l'émergence de sociétés qui respectent les femmes comme des êtres humains plutôt que des objets sexuels. En fait, c'est le contraire qui est vrai. Quand j'étais jeune, au Pakistan, j'ai rencontré beaucoup de harcèlement sexuel. Il n'y avait pas de recours. Ma mère me disait juste d'être tranquille et de continuer à marcher, sinon les hommes se regrouperaient et me dévisageraient de la manière la plus humiliante. Depuis que je suis venue aux États-Unis il y a 20 ans, je n'ai pas porté le hijab, et je n'ai personnellement jamais eu de mauvaises expériences.

 

Bien que les États-Unis soient loin d'être un couvent, je me sens plus libre et plus détendue parmi les chrétiens ici que je ne l'ai jamais été avec des musulmans, que ce soit au Pakistan ou aux États-Unis. Malgré tous leurs défauts les États-Unis ont encore une attitude fondamentalement chrétienne envers les femmes. Les femmes sont vues comme différentes mais égales et sont traitées avec respect et dignité. Certes, la laïcité dans tous les pays occidentaux est en train de changer nos attitudes. La beauté physique est valorisée plus que la beauté morale intérieure; la pornographie est partout, le sexe hors mariage est en train de devenir la norme. L'avortement, le divorce, et le nombre croissant d'enfants grandissent dans des foyers monoparentaux sont de tristes réalités de la vie quotidienne. Mais au moins, dans le pire des cas, quand la passion éclate et que les idéaux de respect et de dignité s'effritent, la femme n'est pas automatiquement considérée comme la partie coupable. Ce n'est pas nécessairement vrai dans les cultures musulmanes. Au Pakistan, où la charia est la loi du pays, si une femme allègue un viol, elle est tenue de produire 4 témoins masculins de l'acte, ce qui est pratiquement impossible.

 

Ce que je crois, c'est que le respect des femmes n'est possible que lorsque les hommes reconnaissent que les femmes sont des enfants de dieu avec les mêmes droits et la même dignité. La solution des musulmans aux inévitable tensions sexuelles de la vie sociale est la ségrégation, ou selon le Coran, le hijab, un rideau qui sépare les femmes de la compagnie des hommes. Il peut s'agir d'un vêtement comme la burqa ou d'une pièce séparée de la maison. Mais cela ne fait pas grand chose pour changer le coeur des hommes afin qu'ils traitent les femmes comme des personnes et non comme des objets sexuels.

 

Alors se cacher derrière un voile ne fait pas grand chose pour favoriser la modestie. C'est comme un pigeon fermant les yeux à l'approche d'un chat.

 

Alors se cacher derrière un voile ne fait pas grand chose pour favoriser la modestie. C'est comme un pigeon fermant les yeux à l'approche d'un chat. Ce que je crains, c'est qu'un certain nombre de femmes occidentales, ulcérées par leur expérience dans un culture laïque imbibée de sexe, se tournent vers l'islam afin de vivre une vie décente et modeste. Elles feront une terrible erreur. Recouverte de leur burqa, elles ne seront peut-être pas accostées dans la rue par des voyous mal élevés, mais elles feront partie d'un monde de soumission et d'oppression. La véritable solution à leur exaspération est de retourner à leurs racines chrétiennes, dans lesquelles la moralité, la miséricorde et l'amour coulent d'un cœur purifié.

 

Source: A modest proposal, par Shamim Hung, MercatorNet, le 10 novembre 2007. Shamim Hung est doctorante au Institue of Philosophic Studies de l'Université de Dallas au Texas.

Source: point de bascule

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Titre (posté le 19/08/2009 à 20:41)
Ecriture de l'article en cours.
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