Actualité chrétienne

Pédophilie des prêtres de l'église Catholique... (posté le 23/12/2010 à 15:24)

 

Comment lutter contre la pédophilie au sein de l’Église catholique ? Pour certains, comme le théologien Hans Küng, le meilleur moyen, mais pas le seul, consisterait à abolir le célibat des prêtres.Pour Jacques Vermeylen, professeur à la Faculté de théologie de l’Université catholique de Lille, la réponse mérite d’être nuancée.
 

Existe-t-il un lien entre les deux questions ?

La majorité des pédophiles sont mariés, et leurs victimes sont le plus souvent des membres de leur propre famille. D’autre part – et fort heureusement – tous les célibataires ne sont pas pédophiles ! S’il existe un lien, il n’est donc pas direct. Cependant le nombre des affaires sordides aujourd’hui connues au sein du clergé de divers pays du monde invite à ne pas balayer la question du revers de la main. L’Église catholique aurait intérêt à autoriser une enquête approfondie et réellement indépendante à ce sujet. Sans préjuger du résultat d’une telle enquête, il faudrait sans doute distinguer entre célibat librement choisi et célibat obligatoire. Si l’enquête montre l’absence de lien, l’Église sera lavée d’un soupçon injuste, qui prend de l’ampleur dans l’opinion publique. Dans le cas contraire, elle devra réfléchir sérieusement à un changement de sa discipline. Dans une hypothèse comme dans l’autre, cette enquête aura été utile.À travers ces drames, n’est-ce pas, plus largement que l’Église, toute notre société qui est questionnée ?


 

Oui, sans aucun doute. La question concerne aussi les familles et tous les lieux d’éducation des enfants et des jeunes, et des scandales touchent des institutions de diverses obédiences. C’est la société entière qui a longtemps entouré la question d’un pesant silence, à tel point qu’il est difficile de savoir si dans le passé les pratiques pédophiles étaient plus ou moins répandues qu’aujourd’hui. Des initiatives sont déjà prises un peu partout en vue d’une prévention, et cet effort doit s’intensifier.


 

Comment expliquez-vous la place prédominante du célibat dans l’histoire du catholicisme occidental ?

Plusieurs facteurs ont joué. Il faut citer l’influence de la philosophie néo-platonicienne et le prestige immense de saint Augustin, qui tenait le mariage et plus généralement la sexualité en piètre estime. La revendication de l’héritage des biens de l’Église par les enfants des prêtres a joué un rôle. En outre, d’après l’étude fouillée de Mgr Roger Gryson, la règle du célibat ecclésiastique s’est imposée pour une raison de pureté rituelle, car certaines traditions religieuses interdisent l’exercice du culte lorsque l’officiant a eu des relations sexuelles la nuit précédente : quand les prêtres ont commencé à célébrer l’eucharistie chaque jour, leur mariage a fait problème. Aucune de ces considérations n’est fondée sur l’expérience proprement chrétienne et, si Jésus est vraisemblablement resté célibataire, il n’a jamais lié l’animation de la communauté chrétienne ou la présidence de l’eucharistie à cet état de vie. Cependant, une fois le célibat du prêtre entré dans l’usage, puis dans le droit (à partir de 1139), il a reçu de nouvelles justifications : c’est le signe d’une consécration entière à Dieu, au Christ et à son Église, et il permet une grande disponibilité pour le service pastoral. Bientôt il a été revendiqué comme une marque propre du catholicisme (occidental) face aux autres Églises.


 

N’y a-t-il pas la tentation de faire l’amalgame entre la question du célibat et celle de la pédophilie ?

Existe-t-il un lien entre les deux questions ? La majorité des pédophiles sont mariés, et leurs victimes sont le plus souvent des membres de leur propre famille. D’autre part – et fort heureusement – tous les célibataires ne sont pas pédophiles ! S’il existe un lien, il n’est donc pas direct. Cependant le nombre des affaires sordides aujourd’hui connues au sein du clergé de divers pays du monde invite à ne pas balayer la question du revers de la main. L’Église catholique aurait intérêt à autoriser une enquête approfondie et réellement indépendante à ce sujet. Sans préjuger du résultat d’une telle enquête, il faudrait sans doute distinguer entre célibat librement choisi et célibat obligatoire. Si l’enquête montre l’absence de lien, l’Église sera lavée d’un soupçon injuste, qui prend de l’ampleur dans l’opinion publique. Dans le cas contraire, elle devra réfléchir sérieusement à un changement de sa discipline. Dans une hypothèse comme dans l’autre, cette enquête aura été utile.


 

À travers ces drames, n’est-ce pas, plus largement que l’Église, toute notre société qui est questionnée ?

Oui, sans aucun doute. La question concerne aussi les familles et tous les lieux d’éducation des enfants et des jeunes, et des scandales touchent des institutions de diverses obédiences. C’est la société entière qui a longtemps entouré la question d’un pesant silence, à tel point qu’il est difficile de savoir si dans le passé les pratiques pédophiles étaient plus ou moins répandues qu’aujourd’hui. Des initiatives sont déjà prises un peu partout en vue d’une prévention, et cet effort doit s’intensifier.


 

Comment expliquez-vous la place prédominante du célibat dans l’histoire du catholicisme occidental ?

Plusieurs facteurs ont joué. Il faut citer l’influence de la philosophie néo-platonicienne et le prestige immense de saint Augustin, qui tenait le mariage et plus généralement la sexualité en piètre estime. La revendication de l’héritage des biens de l’Église par les enfants des prêtres a joué un rôle. En outre, d’après l’étude fouillée de Mgr Roger Gryson, la règle du célibat ecclésiastique s’est imposée pour une raison de pureté rituelle, car certaines traditions religieuses interdisent l’exercice du culte lorsque l’officiant a eu des relations sexuelles la nuit précédente : quand les prêtres ont commencé à célébrer l’eucharistie chaque jour, leur mariage a fait problème. Aucune de ces considérations n’est fondée sur l’expérience proprement chrétienne et, si Jésus est vraisemblablement resté célibataire, il n’a jamais lié l’animation de la communauté chrétienne ou la présidence de l’eucharistie à cet état de vie. Cependant, une fois le célibat du prêtre entré dans l’usage, puis dans le droit (à partir de 1139), il a reçu de nouvelles justifications : c’est le signe d’une consécration entière à Dieu, au Christ et à son Église, et il permet une grande disponibilité pour le service pastoral. Bientôt il a été revendiqué comme une marque propre du catholicisme (occidental) face aux autres Églises.


 

Garde-t-il une pertinence aujourd’hui ?

Oui, mais à condition d’être librement choisi et d’entrer dans le cadre d’un style de vie global, où interviennent le choix d’une certaine pauvreté, la prière personnelle, le service effectif d’autrui et une vie relationnelle de type plus communautaire. La vie monastique, qui structure ces différents choix, reste un signe parlant pour beaucoup de nos contemporains. Ce n’est pas le célibat “en lui-même” qui pose question, mais le célibat qui apparaît comme privation arbitraire d’une dimension fondamentale de l’existence humaine. Il risque alors de se réduire à une solitude insupportable, et en particulier dans le cadre d’une société où la sexualité s’affiche et se revendique partout. D’autre part, une vie n’est heureuse que si elle porte une fécondité : en l’absence d’une descendance, cette fécondité doit être celle de relations chaleureuses ou d’un travail pastoral qui illumine la vie des gens. Ne séparons pas la question du célibat de son contexte !


Dans le traitement de cette question par l’Église, n’y a-t-il pas eu à la fois la peur d’écorner l’institution et le réflexe du secret de la confession ?

Ceux qui ont gardé le silence alors qu’ils avaient connaissance d’actes pédophiles commis par des prêtres ont sans doute cru bien faire. Cela en dit long sur leur échelle des valeurs éthiques, comme si le sort des victimes pesait moins que la réputation de l’Église ! Le scandale d’aujourd’hui révèle aussi la nécessité d’une éducation morale plus équilibrée.



Source : http://www.edenlife.ca/

Commentaires

NOËL INCARNATION DE LA BONNE NOUVELLE. (posté le 16/12/2010 à 16:30)

  

Dire que le Christ sauve l’homme du péché est une affirmation répétée par des siècles de croyants, au point de se vider pour certains de son poids de réalité. Or, le péché a une dimension structurelle et collective.

Si donc l’affirmation des croyants est plus qu’une formule creuse, c’est que le salut en Jésus-Christ doit pénétrer jusque dans les structures collectives de l’humanité. Bien plus, tout comme le « péché originel » interdisait une conception individualiste du péché, en désignant la solidarité première qui marque les êtres humains, l’initiative libératrice de Dieu en Jésus-Christ concerne les hommes, et chacun d’entre eux, dans leur solidarité fondamentale.

Le salut de chacun se comprend à l’intérieur d’une histoire de salut qui englobe toute l’humanité.

Or le mal qui ronge le monde des hommes porte des noms aujourd’hui : sous-développement, marginalisation, inégalités criantes, exploitation des pauvres par les riches, chômage, loi du profit, règne de la violence, de la torture, du délit d’opinion, etc...Ce mal, des systèmes et des personnes en sont les auteurs ; d’autres hommes en sont les victimes. Les expressions de ce mal sont sociales et politiques.

Si la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ a un sens concret pour les hommes d’aujourd’hui, comment pourrait-elle être étrangère à ces maux ? Comme le mal, dont elle vient sauver les hommes, elle aura nécessairement une portée sociale et politique. C’est dire que les chrétiens, corps contemporain de Jésus, porteurs de la Bonne Nouvelle de libération, ne peuvent éviter d’être partie prenante dans le débat politique de notre temps, ni de prendre parti pour les victimes de ces maux : les petits, les faibles et les opprimés, avec qui Jésus s’est montré solidaire.

Sa naissance, tel un paria de notre société, doit nous mettre sur la route du Christ et c’est dans la prière silencieuse, que nous entendrons ses Appels et ses gémissements pour nous dire que Noël n’est pas une simple Fête pantagruélique assouvie dans les beuveries des carencés spirituels mais, le signe d’une mémoire qui se réactualise chaque année pour nous rappeler notre vocation au sein du monde. Suivre les pas du Christ-Amour, c’est vivre Noël chaque jour dans les yeux de Dieu.

Puisse ce Noël être pour vous une conversion festive vers davantage d’Amour, celui qui dépasse les haines, les remords et les rancunes.

Notre terre aurait bien besoin d’un Noël quotidien vécu dans une spiritualité authentique faite d’Amour et de compassion. Seigneur, donne-nous ce Noël quotidien pour alimenter notre Foi afin que nos jours aient la fraîcheur des matins dont les parfums sentent bon l’Espérance et la joie de vivre en suivant les pas de ton Esprit de liberté.

Bruno LEROY.

Commentaires

Afghanistan : 2 chrétiens en prison pour apostasie (posté le 16/12/2010 à 15:37)

 Saïd Musa et Shoib Assadullah sont tous deux en attente de jugement en Afghanistan. Accusés du crime d’apostasie pour avoir quitté l’islam, les deux chrétiens risquent la peine de mort.
 
C’est à la suite d’un reportage diffusé en mai 2010 que Saïd Musa a été arrêté. Il apparaissait en train de chanter des cantiques en compagnie d’autres chrétiens. Diffusé sur Noorin TV, ce reportage avait déclenché une vague de fureur dans tout le pays dont Saïd a fait les frais.
 
Abusé, battu, humilié et privé de sommeil pendant deux mois, ce père de famille est passé devant le juge le 27 novembre 2010 mais ce dernier, ayant jugé son dossier incomplet, l’a renvoyé au procureur. Depuis, Saïd croupit en prison.
 
Shoib Assadullah, quant à lui, a été dénoncé par l’homme à qui il avait donné un Nouveau Testament. Depuis, il est détenu dans le nord de l’Afghanistan où il n’a jusqu’à présent pas subi de mauvais traitement. Au cours de son unique audition devant un juge, il a réaffirmé sa foi chrétienne.
 
Dans ce pays régi par la charia (loi islamique) ces deux chrétiens encourent la peine de mort pour avoir quitté l’islam, religion d’Etat. Pour le clergé musulman comme pour la population, changer de religion est une insulte à l’islam qui ne peut être tolérée.
 
Saïd et Shoib savent que même s’ils sont libérés ils devront quitter le pays sous peine d’être assassinés. Malgré tout, ils restent fermes dans leur décision de suivre Christ. Shoib a déclaré : « Je veux que tout le monde sache que je n’ai pas peur et que ma foi est solide. »
 

    * Remercions Dieu pour la foi de ces deux chrétiens
    * Prions pour qu’ils soient bientôt libérés et qu’ils échappent à la peine de mort
    * Prions pour qu’ils tiennent ferme dans leur décision de suivre Jésus-Christ



Source : http://www.portesouvertes.fr/

Commentaires

Jérusalem : La police israélienne en état d'alerte suite à des incidents au Mont du Temple (posté le 07/10/2009 à 01:03)
https://static.onlc.eu/fniaministriesNDD//125486711962.jpgLa police israélienne «a été placée lundi en état d'alerte et a déployé des milliers d'hommes dans la Vieille ville de Jérusalem», à proximité du Mont du Temps, par crainte de troubles, a annoncé un porte-parole. La police a par ailleurs limité l'accès du Mont aux musulmans âgés de plus de cinquante ans, à condition qu'ils soient Arabes israéliens ou résidents de Jérusalem-est. Elle a interdit l'accès du Mont aux visiteurs juifs ou chrétiens.
Aucune restriction n'a été imposée en revanche aux fidèles musulmanes, a précisé le porte-parole. La veille des incidents ont fait sept blessés parmi des manifestants palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes. Trois personnes ont été arrêtées, a précisé la police israélienne.
Près de 150 Arabes avaient alors jeté des pierres et des bouteilles sur les forces de sécurité dans la Vieille ville de Jérusalem, après le bouclage du Mont du Temple dimanche matin pour des raisons de sécurité.



Source : blogdei/cicad.

Commentaires

Supprimer les publicités sur ce site pendant 1 an